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A PROPOS DE LEA STOSSKOPF

Née le 12 août 1997 à Colmar, Lea Stosskopf grandit dans le vignoble haut-rhinois, au pied du massif des Vosges.

Après un baccalauréat littéraire, elle rejoint une classe préparatoire en littérature et anglais à l'Université de Haute Alsace, puis intègre en 2017 la faculté d’arts plastiques de l’Université de Metz. Elle y obtient une licence en arts plastiques, suivie d’une maîtrise en art contemporain et d’un master 2 en arts de l’exposition et scénographie spécialité art contemporain.​

PARCOURS
 

Durant ses études, elle se spécialise en anthropologie, ethnologie et histoire, menant deux mémoires de recherche sur le chamanisme, l’ésotérisme et les traces du mouvement New Age dans l’art contemporain, des années 1960 à aujourd’hui.

 

Aujourd’hui installée en Alsace, elle poursuit ses recherches en parallèle de sa pratique artistique, avec un intérêt particulier pour les folklores slaves, alsaciens et alpins. En 2022, elle rejoint l’association de la Fête de l’Eau à Wattwiller, où elle exerce en tant que régisseuse d’exposition et médiatrice culturelle.

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DÉMARCHE
 

Une quête d'héritage

Animée par le désir d’exhumer son héritage alsacien, slave et européen, Lea Stosskopf puise son inspiration dans les folklores et croyances anciennes. Ses recherches, d’abord centrées sur l’Alsace et l’Europe de l’Est, s’élargissent au fil du temps à l’ensemble du continent. Fascinée par les récits mythologiques et les rites oubliés, elle compose un vocabulaire visuel peuplé de figures anthropomorphes et de symboles sacrés.

À travers ses travaux, elle ravive ces imaginaires en y insufflant une sensibilité contemporaine. Elle interroge la transmission et l’évolution des croyances, explore les cycles naturels et les grands thèmes universels — la vie, la mort, la féminité, le lien à la nature. Chaque création devient un espace introspectif où passé et présent, visible et invisible, se rejoignent.

Traditions et imaginaire

De la représentation à la création d’objets, la diversité formelle de ses œuvres densifie un univers visuel et symbolique inspiré du Moyen Âge et de l’Antiquité. Ces références historiques lui permettent d’aborder des discours engagés en résonance avec les croyances et symboles d’autrefois, qui continuent de traverser les époques et d’imprégner chaque génération.

Ses inspirations rejoignent des influences littéraires comme la high fantasy, la poésie et la ballade médiévale, des genres qui revisitent sans cesse les codes du folklore pour les confronter aux réalités contemporaines. Sa palette saturée et vibrante, héritée du paysage artistique médiéval, et ses compositions solennelles, nourries par l’imagerie du sacré et du rituel, traduisent un imaginaire intemporel et habité.

Une anthropologie sensible

Les thématiques explorées par Lea Stosskopf touchent à des questions universelles : cycles de la vie et des saisons, spiritualité, féminité, lien entre l’humain et la nature, émotions brutes. En revisitant ces sujets à travers le prisme du folklore et des traditions anciennes, elle invite à repenser notre rapport contemporain à ces notions et la manière dont elles se sont transformées ou perpétuées au fil du temps. Chaque œuvre s’inscrit dans une démarche introspective, reflet de son lien intime au monde.

Ses influences incluent également des courants philosophiques et spirituels, notamment le mouvement New Age, qui prône le retour aux pratiques ancestrales et une vision holistique du monde. Son travail accorde une place centrale aux symboles, aux cycles naturels et aux énergies, créant un univers où passé et présent, visible et invisible, se rejoignent.

La Faune et le sauvage

Animaux et créatures anthropomorphiques occupent une place essentielle dans la mythologie personnelle de Lea Stosskopf. Bestiaires et faune, riches en symboles, y expriment la spiritualité et l’instinct primitif. L’anthropomorphisme y crée un lien explicite entre l’animal et l’humain, entre le sauvage et notre nature profonde.

Ses œuvres évoquent le feral, l’amour du brut et du barbare, nourrissant un imaginaire où chaque pièce enrichit son propre panthéon. Dans cet espace, les mythes anciens rencontrent une écriture plastique singulière, habitée par le mystère et la puissance des forces naturelles.

Scénographier l'invisible

Sa formation en scénographie influence profondément sa pratique. Elle nourrit son intérêt pour la dimension religieuse originelle du théâtre et les conceptions ancestrales des décors et costumes. Lea Stosskopf accorde une importance particulière à l’agencement des formes et au dialogue entre bidimensionnalité et surface.

Cette expérience se traduit également dans la conception de ses œuvres sur bois, pensées comme des objets rituels et imprégnées de la tradition scénographique. Les pièces deviennent ainsi des fragments de décor où se mêlent savoir-faire, héritage théâtral et recherche plastique.

©2022 by Lea Stosskopf

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